Une entrée en psychanalyse ne se fait pas sans une demande préliminaire, ni sans l’assurance d’une harmonie psychique certaine car la cure analytique est souvent déstabilisante.
En tant que psychanalyste, thérapeute & psychopraticien à Compiègne, je n’applique pas les préceptes psychanalytiques, sans une thérapie de soutien préalable : le divan, l’absence du regard du thérapeute, la position allongée peuvent entrainer pour le patient, méfiance ou silence improductifs à une bonne analyse.
Raison pour laquelle, les premières séances ont toujours lieu en face à face pendant un certain temps. La libre association, le mouvement vers une parole pleine, le glissement vers l’exploration des processus psychiques profonds de l’inconscient se réalisent peu à peu, au fil des séances, lorsque le patient est assuré de la bienveillance et de l’empathie du psychanalyste.
Peu à peu mon engagement contenant, controlé envers mon patient lorsque l’alliance est entière, lorsque la plainte s’apaise, peut s’acheminer vers une neutralité bienveillante.
Le cadre de la psychanalyse
La psychanalyse se construit sur un cadre bien défini :
- la régularité des séances (fréquence, horaires)
- le dispositif : cabinet, face-à-face, divan
- le processus : tout ce qui se passe entre le patient et le psychanalyste
Le processus psychanalytique :
C’est la pierre angulaire d’une bonne analyse :
Pour que le patient puisse accéder à une parole pleine et entière, et ainsi reconnaitre, identifier, élaborer, accepter ses difficultés, et venir à la rencontre de soi-même, je privilégie, en tant que psychanalyste engagé, une écoute attentive et bienveillante, controlée d’abord puis neutre ensuite. Cette dernière doit être empreinte selon moi d’une douceur humaniste, contenante, sans contrôle ou jugement.
A travers la parole, nous reconstruisons le lien entre le monde, l’autre et le moi. Ce lien, cette présence au monde surgissent grâce au transfert entre l’analyste et le patient, entre nos deux inconscients. Ainsi le goût de vivre, l’estime de soi, la liberté d’être s’affermissent. Et le sentiment de culpabilité et d’angoisse s’amenuisent.
C’est parfois un travail de longue haleine, un long cheminement à travers les fantômes du passé ; pour se saisir de l’instant présent et ainsi mieux définir son avenir. Car chacun mérite une vie authentique !
Je m’inscris dans une psychanalyse humaniste, profondément douce, ancrée dans notre époque, et entièrement engagée dans le soin de la psyché.
Soutien psychologique : psychopraticien en relation d’aide
Je ne suis pas partisan d’une psychanalyse froide et silencieuse. Parfois il est nécessaire de passer par un soutien psychologique d’abord, pour accéder ensuite à une thérapie analytique ou à la cure psychanalytique, si demandée.
Plus je pratique cette écoute singulière, plus je sais que l’accueil de la parole en souffrance doit être doux et grave ; plus je sais que je suis la possibilité du patient, et qu’il peut ainsi se décentrer d’un moi engourdi par la tristesse, l’anxiété, le deuil, ou le stress, qu’il peut cheminer vers sa valeur et redonner chair à son idéal ; plus je sais l’importance de cette bienveillance.
Cette douceur se lit dans le regard qui est à la fois l’entourant, le contenant et le reflet dé-morcelant ! Je pense par ailleurs, en tant que psychanalyste, thérapeute à Compiègne, qu’il nous faut réinvestir l’instant par la parole, lui redonner sens, le faire être par l’interrogation, par le dialogue, par la vibration de l’émotion.
Nous subissons un stress quotidien tant au travail que dans l’espace médiatique et il est important de revenir à soi pour se consacrer à son mieux-être. Au travers de ces séances, je vous aide à mieux vous connaitre et mieux vous comprendre, à ré-enchanter votre présence au monde, pour vous permettre de mieux faire face aux difficultés de la vie.
L’engagement :
L’engagement est aussi primordial pour moi auprès de mes patients et de toute leur dimension psychique. L’important, tant dans l’anxiété que dans la dépression, est de retrouver le chemin de la vie.
Avant toute exploration des profondeurs de la psyché, j’utilise des outils de thérapies cognitivo-comportementales (TCC) qui rencontrent un franc succès comme la thérapie d’activation comportementale, celle des schémas et la thérapie d’adaptation et d’engagement (ACT), et peu à peu, lorsque l’alliance thérapeutique est installée, nous pourrons laisser surgir l’enfance, les souvenirs, les traumatismes… à l’aide d’une thérapie plus analytique.
Troubles
Ma pratique est engagée dans le soin des troubles dépressifs, anxieux, du stress, mais aussi de certains troubles plus spécifiques de la personnalité dit « borderline », évitante, dépendante… Cependant, je ne m’attache pas uniquement à traverser le patient de toutes ces pathologies car mon but n’est pas clinique.
L’alliance thérapeutique se fonde aussi, dans une vision plus étendue que le trouble lui-même. Je préfère alors intégrer plutôt qu’utiliser des outils : je préfère une approche plurielle à la fois analytique et comportementale qu’une simple technique qui selon moi, ne résistera pas au temps.